Vous pouvez télécharger à l’adresse suivante l’affiche et le badge « La BD emmerde le RN » pour impression, en vue d’éventuelles manifestations :
Bien entendu, nous vous invitons également à créer vos propres visuels et slogans.
AAA
AAA Autrices Auteurs en Action
Sans autrices ni auteurs, pas de création !
Vous pouvez télécharger à l’adresse suivante l’affiche et le badge « La BD emmerde le RN » pour impression, en vue d’éventuelles manifestations :
Bien entendu, nous vous invitons également à créer vos propres visuels et slogans.
AAA
Depuis « Tintin au Congo », la BD a bien changé.
La déflagration « Maus », entre autres, est passée par là :
la BD est maintenant un art populaire engagé.
Témoin des luttes sociales, antiraciste, féministe, LGBTQIA+, psycho et handi inclusive, la BD d’aujourd’hui épouse les combats pour une société juste et ouverte !
Nous, scénaristes, dessinateurs et dessinatrices, coloristes, lettristes, graphistes, traductrices et traducteurs, éditeurs et éditrices, libraires, refusons la fatalité de devoir vivre et travailler dans une société promouvant les valeurs du Rassemblement National et des autres partis de l’extrême droite : la haine et la peur de l’autre, le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, la détestation des LGBTQIA+, des porteurs et porteuses de handicap ou de maladies physiques ou psychiques, des femme et de la liberté de disposer de leurs corps.
Nous refusons de nous plier aux forces qui dressent les groupes sociaux les uns contre les autres, qui veulent régner par la terreur et la division, qui prétendent servir le peuple alors qu’elles ne désirent que l’asservir.
Nous repoussons l’idée de vivre sous un pouvoir méprisant les artistes et les intellectuel·les, pour mieux abêtir ce qu’il considère comme une populace à séduire. Nous le voyons extrêmement clairement par l’exemple de l’empire médiatique lamentable du milliardaire fascisant Vincent Bolloré.
Ce que nous voulons, c’est vivre tous ensemble, avec amour, respect et bienveillance.
Nous voulons une assemblée, un·e premier·e ministre et un gouvernement qui souhaitent mettre en place des conditions d’une vie bonne pour leurs concitoyens et leurs concitoyennes, et particulièrement pour les plus fragiles, pour celles et ceux qui connaissent le plus de difficultés.
Nous voulons une société attentive à ses intellectuel·les, à ses artistes, pour qu’ils et elles lui donnent en retour de la réflexion, du rêve et de la beauté !
Nous voulons que nos histoires, nos dessins, nos couleurs, puissent se déployer librement dans une France ouverte et heureuse, dénuée de peurs, de haines et de censure.
Nous appelons toutes nos concitoyennes et tous nos concitoyens à voter, les 30 juin et 7 juillet, pour le Nouveau Front Populaire, seule force politique ayant à ce jour proposé un programme compatible avec ces souhaits.
Sans autrices, sans auteurs, pas de bande dessinée !
LA BD EMMERDE LE RN1,308 signatures
Nombre de signatures : 1308 Liste : Dernières Signatures
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Il y a quelques jours, un communiqué du ministère de la culture indiquait la mise en application, dès le festival de la bande dessinée d’Angoulême 2022 qui s’ouvre demain, d’un protocole négocié par le SNAC BD, la SOFIA, le CNL, le SNE et le SEA. Celui-ci prévoit la rémunération des autrices et auteurs à l’occasion des dédicaces qu’ils et elles signeront lors des festivals participants à cet accord.
Cette rémunération, d’un montant forfaitaire de 226 € brut, sera réglée pour un premier tiers par le CNL, un deuxième par la SOFIA et le dernier tiers par la structure invitante, soit le festival organisateur soit la maison d’édition de l’autrice ou de l’auteur. Celle-ci sera donc invitée à verser 75 € à la SOFIA pour le compte de chacun·e des artistes présent·es au festival signataire..
Nous avons d’ores et déjà des échos divers faisant apparaître le refus de certaines structures éditoriales de participer à ce protocole. Celui-ci étant très récent, nous comprenons qu’il puisse être difficile pour de petites structures, de mettre en place très rapidement un règlement non planifié pour cette édition du FIBD — bien que le protocole soit en négociation depuis plusieurs années, et que sa mise en application ne constitue pas une surprise.
Néanmoins, toutes les structures non-signataires ne sont pas de petits éditeurs indépendants impécunieux, certaines sont même adossées à de grands groupes, et leur refus, s’il se confirme, peut être lu comme un mépris vis-à-vis des artistes dont elles exploitent le travail.
Les AAA seront donc très attentifs et attentives, à la suite de cette édition « test » et aux suivantes, à faire un bilan de l’application de cet accord de rémunération des dédicaces en festival. Nous ne manquerons pas d’indiquer aux structures éditoriales non signataires, les retours dont nous auront fait part les autrices et auteurs non rémunéré·es, et les suites que les AAA pourront leur donner.
Sans autrices, sans auteur, pas de livres.
Les AAA
C’est officiel, suite à l’annonce du SNAC, les actes de créations en dédicaces seront rémunérés dans les principaux festivals en commençant par Angoulême et dès cette année !
Le Communiqué de Presse du Ministère de la Culture ci-dessous.
N’oublions pas cependant que la création commune de la ChAAArte par les AAA, fut un accélérateur conséquent pour cette avancée attendue depuis longtemps.
C’est une journée à marquer d’une pierre blanche. Pour l’instant il s’agit d’une mesure à l’essai, continuons la mobilisation pour qu’elle se pérennise.
Pour la première fois depuis longtemps nous obtenons une victoire concernant notre statut, bien qu’il s’agissent de revenus annexes aux droits d’auteur. Nous souhaitons qu’elle en appelle beaucoup d’autres notamment dans nos relations avec les autres maillons de la chaîne du livre.
ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN, MINISTRE DE LA CULTURE, SE FÉLICITE DE L’ACCORD POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA RÉMUNÉRATION DES DÉDICACES DES AUTEURS ET DES AUTRICES DE BANDE DESSINÉE DANS LES FESTIVALS
Le 11 mars 2021, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, avait annoncé la mise en œuvre d’un plan en faveur des auteurs afin de mieux protéger et accompagner les professions créatives dans notre pays. Outre des mesures d’urgence pour faire face à la crise sanitaire et sauvegarder le tissu créatif français, ce plan contenait une série de propositions destinées à revaloriser durablement la place des auteurs dans les différents secteurs de la création.
L’une des mesures, spécifique au secteur du livre, prévoyait d’« expérimenter l’instauration d’une rémunération des auteurs de bande dessinée pour les actes de création réalisés dans le cadre de leur participation à des salons et festivals ».
Cette mesure se justifiait par les conditions d’exercice de l’activité de dédicace dans le secteur de la bande dessinée, non rémunérée alors même qu’elle donne lieu à la création d’œuvres par lesquelles les albums acquièrent une valeur nouvelle. Par ailleurs, la présence des auteurs participe au rayonnement des festivals de bande dessinée. Ainsi, tout en promouvant d’autres modes plus collectifs d’échanges avec les publics tels que les
rencontres et les ateliers, plusieurs festivals souhaitent dorénavant reconnaître le travail fourni par les auteurs en dehors du temps de la programmation officielle.
Un protocole pour la rémunération des dédicaces des auteurs et des autrices de bande dessinée dans les festivals a ainsi été signé ce jour par la Ministre de la Culture, le Centre National du Livre (CNL), le Syndicat national de l’édition (SNE), le Syndicat des éditeurs alternatifs (SEA), la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (SOFIA) et par les festivals de bande dessinées investis dès cette première année*.
Il prévoit la mise en œuvre d’une rémunération des séances de dédicaces assorties de la création d’œuvres.
L’ensemble des auteurs de bande dessinée exerçant cette activité au cours d’un festival signataire du protocole pourra bénéficier de cette rémunération forfaitaire. Le protocole s’applique à compter de 2022 dans dix festivals de bande dessinée qui bénéficient du double soutien du Centre National du Livre (CNL) et de la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (SOFIA), pour une durée de 3 années. Il prévoit une évaluation au terme des deux premières années d’application et sa possible extension à d’autres festivals de bande dessinée soutenus par l’Etat.
La signature de ce protocole mobilise ainsi l’ensemble de la chaîne du livre et s’inscrit pleinement dans l’action de la Ministre en faveur des auteurs.
Chère candidate ou candidat,
La réflexion concernant la position des différents acteurs et actrices de la chaîne du livre, et pour ce qui nous concerne, de la bande dessinée, nous a conduit au constat suivant : nous avons, d’un côté, des entreprises de la chaîne du livre — édition, diffusion, distribution — évoluant dans un contexte de marché libéral et capitaliste, se trouvant dans l’obligation de respecter un équilibre entre frais de fonctionnement et chiffre d’affaires afin de pérenniser leurs structures. De l’autre côté, nous avons des autrices et auteurs qui sont des artistes mais aussi des travailleuses et travailleurs, et qui à ce titre sont légitimes à vivre dignement d’un travail complexe exigeant des qualifications élevées.
Dans le contexte d’une baisse du lectorat de la bande dessinée francophone — baisse qui est à relativiser cependant — la tension entre ces protagonistes se fait de plus en plus aigüe. Nous nous trouvons maintenant devant une population d’autrices et d’auteur paupérisée, sans marges de négociation face à des entreprises ayant pour but d’assurer leurs bénéfices dans un contexte concurrentiel. On peut évidemment tenter, pour traiter ce problème, de mettre l’accent sur le dialogue, mais il semble illusoire d’espérer que la bienveillance et l’éthique des maisons d’édition, des structures de diffusion et de distributions, soient seules suffisantes pour réguler cette situation structurellement déséquilibrée.
Si la haute administration considère la bande dessinée comme un bien de consommation semblable à un autre, elle peut attendre placidement que ce marché s’auto-régule, laissant s’opérer la sélection parmi les autrices et auteurs de littérature graphique, jusqu’à l’obtention d’une offre adaptée aux consommateur·ices, constituée des seules meilleures ventes en grande surface.
Mais nous voulons croire au contraire que la puissance publique pense le livre comme un bien culturel indispensable à une société démocratique, libre et éclairée. Cet écosystème graphique est un outil d’éducation mais aussi un trésor artistique incomparable. Le livre est une chance pour notre pays, la vitalité de la bande dessinée participe à son rayonnement culturel international.
Aussi, pour préserver cette vitalité, la collectivité doit, pensons-nous, prendre ses responsabilités en mettant en place une vraie politique d’aide aux autrices et auteurs de bande dessinée.
Pour déblayer le terrain nous nous permettons de proposer les quelques pistes de réflexion suivantes aux candidats :
Bien entendu, cette liste est non exhaustive, elle sera à affiner avec nos syndicats et organisations représentatives.
Nous croyons donc qu’un pouvoir public à l’écoute, audacieux et inventif disposerait en réalité d’une grande marge de manœuvre pour améliorer la situation des auteurs et autrices de bande dessinée en France.
Devons-nous laisser mourir ce trésor artistique, parce qu’un marché aveugle a décidé que seules les grosses ventes en supermarché étaient dignes d’exister ? Voulons-nous laisser une population d’artistes talentueux gagner en moyenne moins que le seuil de pauvreté pour un travail exigeant à temps plein, sans couverture maladie efficace ?
Nous invitons donc toutes les candidates et les candidats à l’élection présidentielle de 2022, à nous faire part publiquement de leur projet concernant la politique culturelle, et en particulier en ce qui concerne la relation entre les maisons d’éditions et les autrices et auteurs de bande dessinée.
Sans autrice, sans auteur, pas de bande dessinée.
Le succès de la lecture de bandes dessinées[1] a parfois des effets imprévisibles. Par exemple, celui d’appauvrir leurs autrices et auteurs. Comment cela est-il possible ?
Couplé à la crise du papier et du carton[2], la demande croissante en bande dessinée[3] en librairie a été cause d’un bond d’activité imprévisible chez les libraires bien sûr, mais aussi chez les distributeurs, entreprises puissantes et méconnues de la chaîne du livre, dont l’activité principale est de stocker et de livrer les ouvrages aux libraires dans de grands camions parcourant nos belles autoroutes.
Chez la majorité des distributeurs, cette crise de croissance s’est déroulée avec quelques soubresauts mais sans difficultés majeures. Mais pas chez MDS[4].
MDS[5] est une société de distribution sise à Dourdan (Essone), mais aussi au Benelux, filiale du groupe Média-Participations, l’un des quatre principaux groupes d’édition de bande dessinée en France. MDS distribue aussi des livres pour de nombreux petits éditeurs indépendants. Au total, ce sont plus de 120 éditeurs[6] de toutes tailles qui sont dépendants de MDS.
Pour faire face à la crise du papier, ainsi qu’à la demande du lectorat, on aurait pu penser que Bruno Delrue[7], président du Conseil d’Administration, venant du monde de l’industrie pharmaceutique, mais président aujourd’hui de MDS comme de Dilicom[8], aurait eu la compétence et l’envie de prioriser la vision à long terme au bénéfice du monde culturel. Au lieu de cela, MDS semble avoir eu pour priorité les gains à très courts termes, embauchant des intérimaires sous-payés[9], leur imposant des conditions très difficiles, au point que celleux-ci ont préféré dans de nombreux cas travailler au dépôt Amazon de Dourdan, malgré la piètre réputation des conditions de travail[10] proposées par la plateforme américaine.
Dans ces conditions, la situation ne pouvait que se dégrader. Les retards de livraison se sont accumulés, au point que le 23 novembre, l’entreprise a informé les libraires, brutalement et par courrier[11], de son incapacité à honorer les commandes de moins de trois exemplaires d’un même livre. Condamnant par la même les petites librairies possédant beaucoup de références d’ouvrages en un seul exemplaire, interdisant les commandes de clients ou les ventes de livres en médiathèques à l’unité.
Le Syndicat de la Librairie française (SLF) a naturellement répliqué[12] que ces conditions étaient scandaleuses. Considérant que les libraires ne pouvaient s’engager sur des livres distribués par MDS au moins jusqu’aux fêtes, le SLF leur envoya même une affichette[13] présentant les logos des éditeurs concernés, et invitant les clients des librairies à se réorienter vers d’autres éditeurs.
S’il y a évidemment un fort risque que certains clients se dirigent plutôt vers une plateforme en ligne déjà citée, gageons que les libraires sauront se tirer de ce mauvais pas, conseillant à leurs clients d’autres ouvrages pour les livres les moins vendus, commandant trois exemplaires des ventes plus conséquentes. Les petits éditeurs distribués par MDS risquent, en revanche, d’en subir les conséquences.
Mais derrière eux, déjà fragiles et n’ayant aucun moyen d’action, otages complets de la situation, les autrices et les auteurs dont la présence en librairie est rarement supérieure à deux ouvrages, vont à coup sûr payer le prix fort de ce pugilat entre Librairie, Édition et Distribution.
Conscients qu’il est probablement vain de se diriger vers les pouvoirs publics, qui préfèrent s’en aller visiter les mers de Chine[14] que résoudre les problèmes pour lesquels ils sont mandatés, nous, représentantes et représentants des Autrices Auteurs en Action[15], décidons tout de même d’interpeller Madame la Ministre de la Culture et tous les acteurs et actrices de la chaîne du livre, afin qu’ils trouvent rapidement une porte de sortie à cette situation scélérate, mettant en danger les plus fragiles des maillons de cette chaîne suite à l’incurie et l’imprévoyance d’un de ses composants les plus florissants.
Nous, autrices et auteurs, exhortons les responsables de cette situation de blocage, à savoir la société MDS et le SLF, à trouver rapidement une sortie de crise la moins impactante possible pour les auteurices qui , faut-il le rappeler, étaient déjà avant 2020 dans une situation de tension maximum. Nous refusons d’être des victimes collatérales et notre détermination n’a pas faibli. Nous ne sommes ni une matière première corvéable, ni une variable d’ajustement. Nous sommes des travailleurs et des travailleuses qui avons l’exigence à minima de vivre dignement de notre labeur.
Sans autrices, sans auteurs, pas de livre, pas d’édition, pas de distribution, pas de diffusion, pas de librairie, pas de lectrice, pas de lecteur.
1 : https://www.gfk.com/fr/insights/BD-ne-connait-pas-la-crise
3 : https://www.actuabd.com/Marche-de-la-BD-en-France-en-2020-une-annee-record
5 : http://www.mdshub.com/vdoc/easysite/mds/internet/mds/presentation
6 : http://www.mdshub.com/vdoc/easysite/mds/internet/editeurs
7 : https://dirigeants.bfmtv.com/Bruno-DELRUE-1345276/
8 : https://www.livreshebdo.fr/article/bruno-delrue-devient-le-nouveau-president-de-dilicom
9 : https://www.actuabd.com/Distribution-de-la-BD-Le-naufrage-industriel-de-MDS-provoque-la-colere-des
11 : https://www.syndicat-librairie.fr/images/documents/courrier_aux_libraires_du_23nov21.pdf
13 : https://www.syndicat-librairie.fr/images/documents/message_aux_clients.pdf
15 : https://autricesauteursenaction.org/
Actualitté
Le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a dévoilé hier les trois auteurs finalistes du Grand Prix : Pénélope Bagieu, Catherine Meurisse et Chris Ware. Dans le communiqué de l’événement, « un vote protestataire » est évoqué, celui en faveur de Bruno Racine, auteur d’un rapport portant sur la situation des auteurs et autrices. Le Collectif Autrices Auteurs en Action (AAA) demande la publication des résultats chiffrés du vote.
Le Courrier picard
Ce vendredi 4 juin, en prologue au festival de la bande dessinée d’Amiens, des auteurs, des éditeurs, des responsables de festivals ou de librairies publiques échangeront autour de la place des auteurs. Un sujet de plus en plus sensible.
Le Grand prix de la ville d’Angoulême, décerné dans le cadre du Festival international de la bande dessinée, sera dévoilé le 23 juin.
Le festival d’Angoulême vient de dévoiler les trois auteur·rice·s en lice pour le Grand Prix 2021, en dépit de l’annulation de la manifestation.
Si le festival d’Angoulême a été contraint d’annuler sa manifestation de juin en raison de la crise sanitaire, la désignation du Grand Prix 2021 a été maintenue.
Depuis 2013, ce sont les auteurs qui désignent leurs pairs, lors d’un vote en deux parties. Chaque auteur publié en France choisit d’abord trois noms puis il ressort de ce premier vote trois finalistes qui sont ensuite départagés par un deuxième tour.
Signalons que malgré le vote de contestation qui aurait pu porter Bruno Racine (à l’origine du fameux rapport, sur la situation des auteurs-res, qui à peine publié avait été enterré) dans le trio de tête, l’organisation du festival n’a pas jugé opportun de le prendre en considération.